domingo, 16 de março de 2008

Chanteurs






Lisbonne et le Fado





Des Nouveaux Chanteurs






Des Chanteurs






Des Images






Fado… sur Internet

Sites :
http://www.clube-de-fado.com/pt/intro.html
http://www.ofado.com/
http://www.portugalmania.com/culture/fado/fado1.htm
http://www.bibliomonde.com/donnee/portugal-musique-202.html

Fado... et Fado






L’Itinéraire du Fado de Lisbonne

Adega Machado (Bairro Alto)Rua Norte, 91
+351 21 322 46 40


Adega Mesquita (Bairro Alto) Rua Diário de Notícias, 107 +351 21 321 92 80

Bacalhau de Molho (Alfama) Beco dos Armazéns de Linho, nº1 +351 21 886 37 67

Café Luso (Bairro Alto) Travessa Queimada, 10 +351 21 342 22 81


O Canto do Camões (Bairro Alto) Travessa Espera, 38 +351 21 346 54 64

Clube de Fado (Alfama) Rua de S. João da Praça, 92-94 +351 21 885 27 04

Dragão de Alfama (Alfama) Rua Guilherme Braga, 8 +351 21 886 77 37

Fado Maior (Alfama) Largo do Peneireiro, 7 +351 21 887 75 08

Faia (Bairro Alto) Rua da Barroca, 48 +351 21 342 67 42

Os Ferreiras (Pena) Rua de S. Lázaro, 150-152 +351 21 885 08 51

O Forcado (Bairro Alto) Rua da Rosa, 221 +351 21 346 85 79

Guitarras de Lisboa (Alfama) Beco do Melo, 1 +351 21 880 99 28

Já Disse (Bairro Alto) Rua do Diário de Notícias, 42 +351 21 347 05 42

Lisboa à Noite (Bairro Alto) Rua das Gáveas, 69 +351 21 346 85 57/ +351 21 346 26 03

Marquês da Sé (Alfama) Largo do Marquês Lavradio, 1 +351 21 888 02 36

Número Um (Campolide) Rua D. Francisco Manuel de Melo, 44 A +351 21 383 14 71

A Parreirinha de Alfama (Alfama) Beco do Espírito Santo, 1 +351 21 886 82 09

Pátio da Memória (Ajuda) Calçada da Memória, 57A +351 21 364 44 51

Restaurante Nô-Nô (Bairro Alto) Rua do Norte, 47-49 +351 21 342 99 89

Senhor Vinho (Madragoa) Rua Meio à Lapa, 18 +351 21 397 26 81/ 21 397 74 56

A Severa (Bairro Alto) Rua das Gáveas, 55 +351 21 342 83 14

A Tasca do Careca (Picoas) Rua Engenheiro Vieira da Silva, 2A +351 21 357 52 65

A Tasca do Chico (Bairro Alto) Rua do Diário de Notícias, 39 +351 21 343 10 40

A Taverna d’ El Rey (Alfama) Largo do Chafariz de Dentro, 14 +351 21 887 67 54

Timpanas (Alcântara) Rua Gilberto Rola, 24 +351 21 390 66 55

Velho Pateo de Sant’Ana (Campo de Santana) Rua Dr. Almeida Amaral, 6 +351 21 314 10 63/4

Colectividades Dinamizadoras do Fado
Academia de Recreio Artístico (Baixa Pombalina) Rua dos Fanqueiros, 286 1º +351 21 887 48 54
Associação Cultural O Fado (Marvila) Rua Engenheiro Ferreira Dias, 107 – 6ºB +351 21 837 57 24


Grupo Desportivo da Mouraria (Mouraria) Palácio dos Távoras, Travessa da Nazaré, 9-21 +351 21 887 00 58

Grupo Excursionista Vai Tu (Bica) Rua da Bica Vítor Duarte Belo, 6 +351 21 346 08 48

Grupo Recreativo e Cultural Onze Unidos (Madre de Deus) Rua Dr. Manuel Espírito Santo +351 21 868 04 89

Grupo Recreativo os Leões das Furnas (Benfica) Rua Raul Carapinha +351 21 727 03 90

Grupo Sportivo Adicense (Alfama) Rua Norberto Araújo, 19A +351 21 886 04 33

Liga dos Melhoramentos de Recreios de Algés (Algés) Rua Ernesto Silva, 95 +351 21 411 21 84

Lisboa Clube Rio de Janeiro (Bairro Alto) Rua da Atalaia, 120 +351 21 342 13 69

Lusitano Clube (Alfama) Rua S. João da Praça, 81 R./C +351 21 886 94 72

Marítimo Lisboa Clube (Bica) Calçada da Bica Grande, C/V Dta. +351 21 342 76 57

Sociedade Boa União (Alfama) Beco das Cruzes, 9 +351 21 886 57 34

Sociedade Musical União do Beato (Beato) Calçada Duque de Lafões, 22-24 +351 21 868 38 49

Sport Lisboa e Campolide (Campolide) Rua Vítor Bastos, 31A +351 21 385 80 41

Vendedores de Jornais Futebol Clube (Madragoa) Rua das Trinas, 55 +351 21 397 76 13

Musée du Fado et autres images






Le Musée de Fado

Le Musée de Fado ou Maison de Fado e Guitare Portugaise, a été inauguré le 25 septembre 1998, est un musée consacré au monde du fado et de la guitare. Le musée est situé dans le quartier d'Alfama, à Lisbonne, au Portugal.

Cet espace culturel, est actuellement une référence entre les lieus culturels de Lisbonne. Il dispose d'un noyau musée avec une exposition permanente, un espace pour les expositions temporaires, un centre de documentation, boutique, auditorium, un restaurant et de l'école, où les cours sont donnés en guitare portugais et viole de Fado, et où vous pourrez assister à un séminaire pour les paroliers et un cabinet de tests pour les interprètes.

L'exposition permanente est de fournir un hommage au fado et à son culte, en l'honneur des auteurs et des interprètes. Le musée raconte l'histoire du fado à travers différents environnements, où le Fado est important rôle, les ruelles et de voies de tavernes et les salons aristocratiques, le théâtre de la revue, la Fondation De La Chanson De Fado, la radio, l'enregistrement record, le cinéma, la télévision et Les Maisons De Fado. Il est également exposé une importante collection de copies de la guitare portugaise, appartenant à des enseignants et des artisans.

Le Musée de fado est ouvert au public du mardi au dimanche entre 10h00 et 18h00.

Quelques artistes

Alfredo Duarte Marceneiro, Amália Rodrigues, Armindo dos Santos, Camané, Carlos do Carmo, Carlos Ramos, Cesária Évora, Cristina Branco, Dulce Pontes, Hermínia Silva, Kátia Guerreiro, Lucília do Carmo, Mafalda Arnauth, Maria da Fé, Mariza, Mané, Marco Rodrigues, Mayra Andrade, Mísia, Nuno da Câmara Pereira, Raquel Tavares, Sofia Barbosa, Talia, Teresa Salgueiro, Tristão da Silva.

Le Fado de Lisbonne

Ce genre est originaire des quartiers populaires de Lisbonne (Alfama, Castelo, Mouraria, Bairro Alto, Madragoa). Il est pratiqué aussi bien par des hommes que par des femmes. Il est en général plus entrainant et plus joyeux que celui de Coïmbre.
Les thèmes les plus chantés de ce fado sont la
saudade, la nostalgie, la tristesse, les petites histoires du quotidien des quartiers typiques et des courses portugaises. Il s'agissait des thèmes autorisés sous le régime de Salazar, avec le fado tragique, de tristesse et des passions résolues dans la violence, avec sang et pleurs. Les paroles en rapport avec des problèmes sociaux et politiques, ou bien les textes revendicatifs étaient censurés.
Les fadistes de ce genre « classique » les plus connus étaient Carlos Ramos,
Alfredo Duarte Marceneiro, Berta Cardoso, Maria Teresa de Noronha, Hermínia Silva, Fernando Farinha, Fernando Maurício, Lucília do Carmo, Manuel de Almeida, entre autres.
Le fado moderne a connu son apogée avec
Amália Rodrigues. Ce fut elle qui popularisa l'usage de textes de poètes célèbres, comme Luís de Camões, José Régio, Pedro Homem de Mello, Alexandre O’Neill, David Mourão-Ferreira, José Carlos Ary dos Santos et d'autres, comme João Ferreira-Rosa, Teresa Tarouca, Carlos do Carmo, Beatriz da Conceição, Maria da Fé. Le renouveau du fado est également associé au nom de João Braga, en raison de la qualité des poèmes qu'il chanta et mit en musique, ceux des auteurs déjà cités et ceux de Fernando Pessoa, António Botto, Afonso Lopes Vieira, Sophia de Mello Breyner Andresen, Miguel Torga ou Manuel Alegre. Il a été une source d'inspiration pour toute une nouvelle génération de fadistes.
Ce soin pour les paroles fut associé à de nouvelles formes d'accompagnement musical par de grands compositeurs. Il faut en particulier remarquer le travail d'
Alain Oulman, mis en avant par Amália Rodrigues, mais également ceux de Frederico de Freitas, Frederico Valério, José Fontes Rocha, Alberto Janes, Carlos Gonçalves.
Le fado de Lisbonne est connu aujourd'hui pour être fréquemment accompagné au violon, au violoncelle ou à l'orchestre, mais il ne se dispense pas de la
guitare portugaise. Parmi les guitaristes les plus connus, on notera Armandinho, José Nunes, Jaime Santos, Raul Nery, José Fontes Rocha, Carlos Gonçalves, Pedro Caldeira Cabral, José Luís Nobre Costa, Paulo Parreira ou Ricardo Rocha. La guitare espagnole est également un instrument incontournable et les exécutants les plus connus compte Alfredo Mendes, Martinho d'Assunção, Júlio Gomes, José Inácio, Francisco Perez Andión, o Paquito, Jaime Santos Jr., Carlos Manuel Proença. Le joueur de guitare basse le plus connu est Joel Pina.
Actuellement, une génération de chanteurs jeunes : Ana Moura, Maria Ana Bobone,
Mariza, Joana Amendoeira, Mafalda Arnauth, Ana Sofia Varela, Katia Guerreiro, Camané, Gonçalo Salgueiro, Diamantina, Telmo Pires, Cristina Branco participent à la popularisation de genre musical.
Le fado dit « typique » est de nos jours chanté principalement à destination des touristes, dans des établissements spécialisés, notamment dans les quartiers historiques de Lisbonne. Ces fados conservent des caractéristiques originelles : soit un chant triste, divertissant ou ironique, soit un dialogue partiellement improvisé entre deux chanteurs.

Le Fado de Coïmbre

Fado traditionnel de Coïmbre, lié aux traditions académiques de l'université de Coimbra. Il est chanté uniquement par des hommes dans la rue ou en société. Les chanteurs comme les musiciens sont en général habillés de l'habit académique traditionnel noir, pantalon, habit long et veste de laine. Les chanteurs qui chantent comme les troubadours du temps des rois, s'adressent aux « donzelles » (les étudiantes). Ce chant se pratique le soir, dans les rues et sur les places. Les lieux les plus typiques sont les marches du Monastère (Mosteiro) de Santa Cruz et de l'église Sé Velha de Coimbra. Il est également courant d'entendre des sérénades, chants au-dessous de la fenêtre d'une dame que le chanteur tente de séduire.
Le chant peut se pratiquer en groupe, appelé « tuna ». Ces groupes existent dans toutes les universités portugaises. Il arrive désormais également que de trouver des groupes féminins. Une rencontre annuelle de groupes de chant est organisée à
Porto et rassemble des chanteurs provenant aussi bien d'Espagne, d'Italie que d'Argentine.
Le fado de Coimbra peut être accompagné aussi bien à la guitare portugaise qu'à la guitare espagnole. La sonorité des fados de Lisbonne et de Coimbra sont cependant complètement différents.
Les thèmes les plus chantés concernent les amours d'étudiants, l'amour à travers la ville, l'amour dans le voyage, ainsi que les références ironiques et critiques à l'esprit conservateur des professeurs d'université. Parmi les chanteurs « classiques », il faut remarquer Augusto Hilário, António Menano et Edmundo Bettencourt.
Dans les
années 1950, les nouveaux chanteurs de Coimbra se sont mis à adopter des thèmes folkloriques. On commença également a chanter les grands poètes classiques et contemporains, comme une forme de résistance à la dictature de Salazar. De ce mouvement, les fadistes les plus connus furent Adriano Correia de Oliveira et José Afonso, qui jouèrent un véritable rôle dans la révolution survenue depuis lors dans la musique populaire portugaise.
En ce qui concerne la guitare portugaise, le renouveau est venu d'Artur Paredes, qui a associé à son nom les chanteurs les plus innovateurs. Son fils, Carlos Paredes, continua à rendre encore plus polyvalente la guitare portugaise.
Parmi les fados de Coimbra les plus connus, on notera Fado Hilário, Do Choupal até à Lapa, Balada da Despedida, O meu menino é d’oiro, Samaritana.
Curieusement, les œuvres les plus connue en dehors du Portugal concernant Coimbra ne sont pas des fados mais des chansons, comme Coimbra é uma lição, ou Avril au Portugal de
Yvette Giraud.

Histoire

Le fado est probablement apparu vers les années 1820 ou 1840 au Portugal, mais ses origines précises sont incertaines. Selon certains, il serait apparu à partir du fado marin, un chant entonné par les marins portugais. Pour d'autres, il serait la synthèse de genres musicaux brésiliens très en vogue à Lisbonne au XVIIIe siècle, comme le lundum et la modinha.
La première chanteuse de fado dont on ait connaissance fut
Maria Severa, qui vécut dans la première moitié du XIXe siècle. Dans les années 1920 et 1930, une série d'enregistrements de fado de Coimbra connurent un certain succès.
La particularité du fado est que dans la majorité des chansons, la
coda est toujours jouée de la même façon.

Fado

Le fado (mot qui vient du latin fatum, qui signifie « destin ») est un genre musical portugais (la chanson traditionnelle portugaise) qui prend la forme d'un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées (traditionnellement il est accompagné par des accords d’instruments acoustiques, guitare portugaise – douze cordes, guitare classique – six cordes, et guitare basse – quatre cordes). Teintée de fatalisme et de nostalgie (saudade), chant monotone, douloureux et enjoué à la fois. La sobriété de l’accompagnement instrumental impose aux chanteurs un abandon total du corps et de l’âme. Les fados ne sont jamais pareils, leur interprétation dépend fortement de l’état d’esprit de celui qui chante et de la façon dont il sent ceux qui écoutent. Le chanteur de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... Ce chant fut d'abord chanté dans les quartiers mal famés avant d'atteindre la bourgeoisie.
Le dictateur
Salazar ne manqua pas d'utiliser le fado, qu'il considérait comme le chant national du Portugal pour sa propagande, et à faire de la chanteuse Amália Rodrigues une ambassadrice du régime, ce qui lui valut quelques ennuis lors de la chute du régime.

Fado





Le fado (mot qui vient du latin fatum, qui signifie « destin ») est un genre musical portugais (la chanson traditionnelle portugaise) qui prend la forme d'un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées (traditionnellement il est accompagné par des accords d’instruments acoustiques, guitare portugaise – douze cordes, guitare classique – six cordes, et guitare basse – quatre cordes). Teintée de fatalisme et de nostalgie (saudade), chant monotone, douloureux et enjoué à la fois. La sobriété de l’accompagnement instrumental impose aux chanteurs un abandon total du corps et de l’âme. Les fados ne sont jamais pareils, leur interprétation dépend fortement de l’état d’esprit de celui qui chante et de la façon dont il sent ceux qui écoutent. Le chanteur de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... Ce chant fut d'abord chanté dans les quartiers mal famés avant d'atteindre la bourgeoisie.
Le dictateur
Salazar ne manqua pas d'utiliser le fado, qu'il considérait comme le chant national du Portugal pour sa propagande, et à faire de la chanteuse Amália Rodrigues une ambassadrice du régime, ce qui lui valut quelques ennuis lors de la chute du régime.